• Les réseaux

    Parmi les différentes organisations de la Résistance intérieure française, on a coutume de distinguer les réseaux et les mouvements. Un réseau est une organisation créée en vue d'un travail militaire précis (renseignement, sabotage, évasion de prisonniers de guerre et de pilotes tombés chez l'ennemi). Un mouvement a pour premier objectif de sensibiliser et d'organiser la population.

    Les huit grands mouvements qui, à partir de mai 1943, seront membres du Conseil national de la Résistance, sont les suivants :

    • Ceux de la Libération (CDLL), plutôt de droite.
    • Ceux de la Résistance (CDLR), apolitique, créé le 18 mai 1943
    • Combat, plutôt démocrate-chrétien.
    • Franc-Tireur, fondé à Lyon en 1941, dirigé par Jean-Pierre Lévy, plutôt de gauche.
    • Le Front national, communiste (avec une minorité SFIO et gauche indépendante[2]).
    • Libération-Nord, SFIO (socialiste, hégémonique avec minorités du reste de la gauche).
    • Libération-Sud, plutôt de gauche.
    • Organisation civile et militaire (OCM), d'abord plutôt de droite avec une tendance conservatrice puis marquée par l'importance grandissante de sa minorité socialiste qui devient majoritaire au cours de la guerre. Deux des trois dirigeants de l'OCM étaient communistes.
    • L'Armée des Volontaires, détruite début 1942
    • Défense de la France
    • Le groupe du musée de l'Homme, détruit début 1942
    • Combat Zone Nord, détruit février 1942
    • Le Groupe de la rue de Lille
    • L'Insurgé, mouvement socialiste de Résistance créé dans le Rhône
    • Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD)
    • Organisation de résistance de l'armée (ORA) (résistance au sein de l'Armée française du régime de Vichy).
    • Vengeance
    • L'Organisation spéciale (OS), du Parti communiste français n'était pas à proprement parler un mouvement de résistance, mais une branche clandestine chargée d'action violentes.
    • Combat est, pendant la Seconde Guerre mondiale, un mouvement français de Résistance, créé, d'abord sous le nom de Mouvement de libération nationale, en zone non occupée par Henri Frenay. C'est le plus important des huit grands mouvements de Résistance membres du Conseil national de la Résistance (CNR) à partir de 1943.

      À partir de janvier 1943, il fait aussi partie des Mouvements unis de la Résistance (MUR), sous la présidence de Jean Moulin, et s'intègre au nouveau MLN au début de 1944.

      Histoire de Combat:

    •  En juin 1940, le gouvernement Pétain signe l'armistice avec l'Allemagne : la France est partiellement occupée, ce qui entraîne la création de la zone Nord (occupée) et de la zone Sud (dite « zone libre »), séparées par la ligne de démarcation. Installé à Vichy, en zone Sud, le maréchal Pétain met fin à la IIIème République le 10 juillet, devenant le chef de l'Etat français, dit régime de Vichy. Le 18 juin, le général de Gaulle, réfugié à Londres, a appelé à la Résistance et créé la France libre.

    Histoire du musée de l'Homme

    Paul Rivet est de longue date un acteur important de la lutte contre le fascisme. Il est président du Comité de vigilance des intellectuels anti-fascistes depuis sa création le 5 mars 1934. Au moment de l'entrée des troupes allemandes dans Paris en juin 1940, il placarde le poème de Rudyard Kipling, If, à l'entrée du musée de l'Homme. Il adresse une lettre ouverte à Pétain, où il lance : « Monsieur le Maréchal, le pays n'est pas avec vous, la France n'est plus avec vous ».


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